Road trip au pays Bigourdan, carnet de voyage
Ça y est, on est de nouveau sur la route avec papa, Laurie et Christophe. Moi ? Je suis Eva, 11 ans. Direction le pays bigouden en Bretagne.
Sebastien Arbogast est travailleur nomade depuis qu’il a lâché son appartement et tout revendu en septembre 2018. Avant de devenir nomade à plein temps, il a eu l’occasion d’expérimenter ce mode de vie pour voir si la réalité collait à la “fiction” instagram. Et puis il a voulu tenter aussi la van life. Il nous raconte son expérience.
Comme de nombreux indépendants de la nouvelle génération Sébastien est slasheur, principalement développeur mais aussi formateur ou encore coach pour des entrepreneurs. Comme il peut tout faire à distance, il a choisi d’être nomade. Même si le Covid a redistribué les cartes et a changé la population chez les nomades, cela fait 4 ans maintenant que c’est son mode de vie et cette année, il a voulu tester une nouvelle façon de vivre son nomadisme.
« La vie en van avait l’air très inspirante mais il fallait savoir si cela pouvait me correspondre. » raconte-t-il. Alors il a loué un van pour 5 semaines, avec l’idée de continuer à travailler à distance. « Je n’avais pas d’itinéraire précis mais je savais que je voulais aller en Scandinavie et notamment en Norvège. » Son unique besoin ? Une bonne connexion pour pouvoir continuer à travailler.
Avec près de 8500 km parcourus, il a remarqué qu’en van, il avait bien plus tendance à s’éloigner de la ville que lorsqu’il voyage comme nomade “classique”. Ici la ville lui servait principalement pour la logistique dont les courses mais il choisissait plutôt de trouver des spots avec Park4Night qui s’en éloignait le plus souvent.
“Avec le van, j’ai découvert même une autre facette de pays que j’avais déjà visités.” insiste-t-il. Comme beaucoup de van lifers, sa principale crainte restait de savoir où dormir le soir en plus d’être capable de gérer la logistique quotidienne : vider les eaux grises, prendre des douches, faire le plein… l’aspect moins inspirant de la van life.
Pour lui, l’aménagement du van est très important. Dans celui qu’il avait loué, les aménagements génériques ne correspondaient pas à ses contraintes et ses besoins. Beaucoup de places assises, douches et toilettes pas pratiques au quotidien, pas assez de panneaux solaires… L’un des premiers achats qu’il a fait pour améliorer son quotidien c’était … des cales. Eh oui, on ne s’en rend pas forcément compte mais être à niveau peut être une vraie difficulté quand on passe sa vie dans un van. “Je me suis aussi rendu compte que le volume de mon espace personnel est important pour moi. Le van reste une petite boite de conserve et n’est pas très confortable comme espace de vie au quotidien.”
C’est tout à fait envisageable pour lui par contre d’y passer entre deux et quatre mois. D’autant qu’il a trouvé que finalement le voyage en van est un type de voyage très solitaire. “On peut être vraiment loin de tout et de tout le monde.” Ce qui lui a manqué par contre, c’est l’esprit communautaire et la possibilité de pouvoir échanger avec d’autres. C’est un aspect qu’il retrouve notamment dans les espaces de coworking ou de coliving quand il n’est pas en van et … qui est important pour lui. “Cet aspect communautaire et de mutualisation des ressources, je m’en suis aussi rendu compte quand j’ai voyagé sur les spots EVAZION. On faisait nos trucs dans la journée et on se retrouvait le soir.” La suite de son périple a été plus difficile à ce niveau là.
Ça y est, on est de nouveau sur la route avec papa, Laurie et Christophe. Moi ? Je suis Eva, 11 ans. Direction le pays bigouden en Bretagne.
Transmettre à ses enfants le goût de la découverte, nourrir leur curiosité et leur faire voir ce que notre monde a de plus beau à offrir, n’est-ce pas l’ambition de tout parent?
Avant même d’avoir quitté la maison, la vanlife nous enseigne une première leçon: l’improvisation! Nous? C’est Aurélie, Thomas et nos deux enfants. Direction la Côte d’Opale!